03/09/2010 100 km, 1 000 km, 10 000 km... Quand celui qu'on aime est loin, la solitude est pesante et le doute s'installe. Continuer, rompre ou se rapprocher ? L'amour à distance est une épreuve de vérité pour le couple. Ça vous rappelle des souvenirs? Racontez! L'amour peut-il résister longtemps aux longues distances? Y a-t-il des avantages à ne pas partager le quotidien de celui qu'on aime ? Est-ce de la folie de tout quitter pour le rejoindre? Pas facile d'entretenir sa flamme quand vous habitez en France et que votre bien aimé a été muté à Londres, New York ou Sydney, même si les nouvelles technologies (webcam, SMS, MSN, Skype...) permettent de garder un lien. «A aucun moment, je n'ai eu envie de de le tromper» Romain, en couple depuis 8 mois, est parti un an à Prague pour une année Erasmus obligatoire : «Quatre mois de plus, et je crois que les divergences l'auraient emporté sur l'amour (...). La situation n'est viable que si elle est provisoire.» Un des principaux souci à gérer: la fidélité au sein du couple. Nicolas vit à Paris, son copain à Amsterdam: «Après deux ans et demi passés ensemble, nous avons arrangé nos vies pour se voir le plus souvent possible, tous les quinze jours en moyenne. Nous avons beaucoup discuté de notre vision de la fidélité, et j'ai choisi de me réserver à lui. Des tentations, il y en a tout le temps, mais les autres mecs ne tiennent pas la comparaison avec celui que j'aime!» Jérôme habite Montrouge aux portes de Paris, son amoureux Chicago, à plus 7000 km. «Le quotidien est rempli d'emails, de coups de fil et de webcam pour tenter d'atténuer le manque, autant affectif que sexuel. A aucun moment, je n'ai eu envie de tout arrêter ni de le tromper, car je considère qu'un choix a été fait à la base, et je m'y tiendrai jusqu'au bout.» Une vie en pointillés Les retrouvailles? «Aujourd'hui mon copain habite Taiwan, et nous ne nous voyons que tous les six mois. (...), explique Samuel de Thonon, en Haute-Savoie. A chaque retrouvaille, nous sommes très câlins à l'arrivée, puis il faut réapprendre à faire l'amour ensemble, et quand la complicité est revenue... c'est l'heure du départ.» Et puis un jour, pour certains, la relation se lézarde, montre ses limites, laisse place au doute. Babacar, mannequin basé au Luxembourg : «On se parle sur Skype avec la webcam, mais j'estime que ce n'est pas une vraie vie de couple. (...) Je suis conscient que si l'un des deux ne fait pas l'effort de rejoindre l'autre, ça sera la fin de notre histoire...» Franck, lui, gère la distance depuis huit ans : «Cette vie en pointillés est difficile, et je me pose beaucoup de questions. Devons-nous arrêter et profiter d'une autre vie?» |
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