18/09/2006 Le social-démocrate Klaus Wowereit, largement réélu hier, dimanche 17 septembre, à la tête de la ville-État de Berlin, a évolué au fil des ans, quittant sa réputation de noceur légendaire pour celle d'un maire respectable d'une ville sans emplois et criblée de dettes. Son Parti social-démocrate (SPD) est arrivé nettement en tête des élections régionales de la ville-État, avec près de 31% des suffrages selon les estimations, soit près de dix points de plus que l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel, qui réalise dans la capitale l'un des pires scores de son histoire. «Je suis homosexuel et c'est aussi bien comme ça»: la petite phrase lancée par Klaus Wowereit en 2001 lors d'un congrès lui colle à la peau depuis (lire Quotidien du 11 juin 2001). Pour le meilleur, puisqu'il est l'homme politique le plus populaire de la capitale. À tel point qu'il ambitionne déjà une carrière politique nationale. Sa devise? «Berlin est pauvre mais sexy». «Il est une aubaine. Il représente la joie de vivre de Berlin», estime un dirigeant social-démocrate berlinois, Peter Strieder. Ce qui n'empêche pas Klaus Wowereit, qui a reçu dès hier soir les félicitations téléphoniques de son homologue parisien Bertrand Delanoë, de faire preuve d'une très grande rigueur pour redresser sa ville, endettée à hauteur de 61 milliards d'euros. Écoles, crèches, hôpitaux, opéras, fonctionnaires, tous doivent se serrer la ceinture, même si les néocommunistes sont aussi au gouvernement régional. Le maire a résumé sa politique par une maxime devenue célèbre à Berlin: «Économiser jusqu'à ce que ça grince». (avec AFP) |
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