18/09/2006 Depuis quelques semaines, l'organisation LGBT Soulforce mène une campagne intitulée «Le droit de servir» pour démontrer l'absurdité de la politique du «don't ask, don't tell» (DADT): elle incite les gays et les lesbiennes à se présenter dans des centres de recrutement pour prouver que la politique du DADT conduit l'armée à rejeter des candidats prêts et aptes à servir leur pays uniquement parce qu'ils disent lors de l'entretien qu'ils sont homosexuels. Voire à les faire arrêtés, comme c'est arrivé récemment à Chicago et à Shreveport (Louisiane). Alors que l'armée ne parvient pas à atteindre ses objectifs de recrutement, beaucoup se demandent pourquoi la politique du DADT est maintenue. D'autant que, contrairement à la justification généralement avancée, les militaires, et notamment les plus jeunes, ne considèrent plus que la présence de gays et de lesbiennes dans l'armée soit une menace pour «la cohésion des unités». Pour preuve, Patrick High, un étudiant ouvertement homosexuel, a été élu au début du mois de septembre président du conseil étudiant dans une université du Maryland qui dépend du ministère de la Défense. Si la politique du DADT interdit aux homos de servir dans l'armée, elle ne leur interdit pas d'étudier dans cette université, qui forme d'ailleurs aussi bien des civils que des militaires. «Patrick a été élu en raison de ses qualifications pour le poste, s'est réjoui C. Dixon Osburn, le directeur de l'organisation Servicemembers Legal Defense Network. Le même critère devrait être utilisé au sein de l'armée. Les étudiants, y compris des militaires, ont fait confiance à un leader qui les représente, indépendamment de son orientation sexuelle.» |
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