20/11/2010 A Paris, le patron du Cox et du Freedj se bat pour sa boîte de nuit. Son projet: un club de 300 m2, logé en plein milieu du Marais. Mais la mairie du 4e arrondissement et les associations de riverains s’y opposent... Opération séduction, hier soir, pour Frédéric Hervé, le propriétaire des célèbres bars du Cox et du Freedj, qui souhaite lancer une boîte de nuit – le Woo club – en plein cœur du Marais, malgré l’opposition des associations de riverains et de la maire PS du 4ème arrondissement, Dominique Bertinotti. L’homme a en effet organisé une conférence de presse festive dans le lieu même qu’il loue depuis mai 2009 pour établir son projet de boîte de nuit: une ancienne galerie d’art logée à deux pas du Centre Pompidou et de la piscine Merri, au 3 rue Pierre au Lard. Un site web et une pétition «Nous avons l’impression d’être attaqués par les autorités alors même que Madame Bertinotti prône la démocratie participative», critique Frédéric Hervé. En colère, le patron souhaite pourtant convaincre de la pertinence de son projet via les médias. Il assure ainsi vouloir créer «un lieu sans nuisance», et «s’inscrire dans la durée». Au final: 300 m2 de musique, gratuit en semaine, avec un accès handicapé, et l’appel aux services d’un architecte sonore pour confiner le lieu. Devant la situation de blocage, Frédéric Hervé exige l'arbitrage de Bertrand Delanoë. «La décision appartient à la mairie de Paris», explique-t-il, alors même que des Etats Généraux de la Nuit doivent se dérouler ce vendredi et samedi à l’Hôtel de Ville. Une pétition a également été lancée sur ce site internet(http://www.laisseznousdanser.com/laissez-nous_danser/La_petition.html). Elle a déjà recueilli plus de 1500 signatures. |
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