04/12/2010 Meilleurs amis ou meilleurs ennemis ? Après l'opinion des filles, voici le deuxième et dernier volet de l'enquête feuilleton de Têtue qui laisse la parole aux garçons sur les relations qu'ils entretiennent avec leurs amies lesbiennes. «Si on se montre intolérant entre homos, on est dans la merde!» affirme Laurent, 40 ans. «Dans ma boutique de prêt à porter, je m'éclate bien plus avec les lesbiennes: je les trouve plus libérées que les gays, notamment quand elles viennent en couple s'acheter des dessous avec comme imprimé des femmes à poil!» Xavier a l'impression que «les lieux de rencontres favorisent de moins en moins la mixité et endurcissent même le clivage. Entre mecs trop féminins et nanas trop masculines il y a forcément des enjeux.» Des préjugés sexistes chez les gays «J'ai du mal à supporter les masculines agressives qui draguent sans se soucier des autres», révèle Dan, rejoint par Kosal qui dit aimer les lesbiennes «du moment qu'elles ne se prennent pas pour des mecs». Didier, 22 ans, côtoie plus de filles que de garçons homos. «Ma meilleure amie est lesbienne; c'est elle qui m'a aidé à intégrer le milieu. Quand on est gay, avoir des amis garçons est très difficile, car il y a la peur de l'ambiguïté.» Gaël a une relation «très forte» avec sa copine homo à qui il dit tout; «on est comme frère et sœur». Zhong, en revanche, avoue ne pas avoir beaucoup de contact avec des lesbiennes, mais affirme que «l'entente est une question de personnalité, pas d'orientation sexuelle». Des colocataires parfaits «J'ai vécu avec ma meilleure amie lesbienne pendant un an», raconte Jean. «C'était pendant nos études; on avait plein d'amis en commun et on s'arrangeait pour laisser l'appart à l'autre s'il avait besoin de plus d'intimité. Aujourd'hui, elle habite loin de chez moi, mais on s'appelle toutes les semaines et on se voit encore régulièrement. On se raconte presque tout; nos vies sentimentales, sexuelles - on rigole beaucoup.» Matthews, 25 ans, fait un rejet total des lesbiennes depuis un chagrin d'amour: «Je suis tombé amoureux d'une nana - ma première et dernière - tout en sachant que j'étais homo. Son côté androgyne m'a beaucoup plu, on est sortis ensemble. Puis, quand on a cassé, elle a déclaré son homosexualité! Aujourd'hui, je ne supporte pas les lesbiennes!» Aux coparents homos «Je n'ai encore jamais eu de relation complice avec une nana homo», avoue Fred, 31 ans, avant d'ajouter: «mais ça ne me déplairait pas, dans la mesure où je voudrais fonder une famille. Une maman lesbienne serait davantage sensibilisée aux problèmes que l'on peut rencontrer face à la différence. On serait comme un couple hétéro divorcé avec garde alternée.» Relations cordiales, fraternelles, complices ou parentales, les variantes ne manquent pas. «En général, les gays adorent avoir des copines avec qui s'amuser ou se confier et les filles aiment la compagnie des gays avec lesquels elles sont tranquilles», assure Marck. N'est-ce pas la relation idéale? |
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