18/12/2010 A peine arrivé à la tête de la Haute autorité de lutte contre les discriminations, l'ancien président de l'Association française contre les myopathies a dû se prononcer sur le projet de fusion de la Halde dans un super-«Défenseur des droits». Eric Molinié, nommé samedi, le 11 décembre, à la tête de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), veut défendre l'«autonomie» de cette institution, qui doit être intégrée dans le futur Défenseur des Droits, a-t-il déclaré (lire aussi Eric Molinie pressenti pour diriger la Halde… à titre très temporaire). L'ex-président de l'Association française contre les myopathies (AFM) n'est pas opposé au principe d'une telle intégration, a-t-il précisé. Mais «dans le projet de loi tel qu'il est aujourd'hui, on est loin de ce qui pour moi pourrait être une intégration possible», a-t-il dit. Entité dédiée aux discriminations Afin de «préserver les missions» de la Halde, il faut garder «une entité qui traite des discriminations», a estimé M. Molinié. «Il est important de sauver une structure au sein, pourquoi pas, du Défenseur des Droits, mais qui garantisse qu'un groupe d'experts contribue à bâtir un droit autour des discriminations, sujet sur lequel on a beaucoup de retard en France». Si on peut avoir «un holding ou un chapeau qui permette de faire des économies», «si on peut mutualiser des fonctions “support” (ressources humaines, finances, gestion des locaux), pourquoi pas». Mais «il faut une “filiale” qui traite clairement des discriminations». «On a aujourd'hui 56 experts du droit des discriminations et 12 experts de la promotion de l'égalité. C'est une expertise reconnue par les tribunaux français, l'Europe, les équivalents de la Halde dans le monde, ça il faut le garder», a-t-il enfin estimé. |
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