05/09/2001 Dans le Quotidien du Médecin du lundi 3 septembre, Lucien Abenhaïm, le directeur général de la santé, affirme qu'il faut redéfinir la prévention du VIH/sida. Selon lui, le gouvernement n'a jamais relâché ses efforts, mais il y a eu une démobilisation générale autour du VIH/SIDA. Le ministère, pour sa part, a dépensé autant d'argent cette année que les années précédentes pour lutter contre le sida. Cependant, on parle du sida depuis vingt ans. Certaines personnes sont séropositives depuis des années. Dans ce contexte, il n'est pas facile de rester préventif dans ses pratiques. Dans le cadre de la prévention, il faut rappeler que les traitements ne sont pas la panacée. Lucien Abenhaïm ajoute qu'une circulaire, sur le point d'être signée par Bernard Kouchner, porte sur une "réorganisation et une redistribution des moyens affectés à la prévention du VIH/SIDA. Aujourd'hui, 40 % de la population séropositive et seulement 20 % des moyens sont réunis en région parisienne". Si cette déclaration de Lucien Abenhaïm paraît louable, elle intervient après la censure du sport de prévention (voir Quotidien du 20 juin 2001) et une absence totale d'actions ciblées concernant la prévention des MST et de la syphilis en particulier. D'un côté, les "bonnes" paroles, de l'autre les actes, en totale contradiction. C'est peut-être cela qu'on appelle l'équilibre jospinien. |
Source : Têtu |
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