12/10/2006 Un organisme des Nations Unies a déclaré, le 11 octobre, que la détention de 11 homosexuels présumés pendant plus d'un an à Yaoundé constituait une «privation arbitraire de la liberté contraire au Pacte international relatif aux droits civils et politiques», résument dans un communiqué commun la Commission internationale des droits humains gay et lesbiens (IGLHRC), l'association LGBT Alternatives-Cameroun et la Commission internationale des juristes (ICJ). L'organisme onusien appelle aussi le Cameroun à «adopter les mesures nécessaires pour remédier à la situation, y compris la possible abrogation de la loi offensante», poursuit le texte. La déclaration du WGAD, qui intervient dans le cadre d'une plainte déposée par l'IGLHRC et l'ICJ, représente «une victoire majeure des droits humains pour les homosexuels d'Afrique», se réjouissent les ONG. Marc Lambert, l'un des ex-détenus, «espère que cette décision apportera plus de justice pour les gays et empêchera des cas comme celui d'Alim, qui est mort inutilement». L'IGLHRC, par la voix de son spécialiste pour l'Afrique Cary Alan Johnson, demande au gouvernement de «libérer toute personne actuellement détenue pour sodomie et d'abroger toutes les lois qui mènent à ces détentions». Au moins quatre hommes sont actuellement détenus à la prison centrale de Kondengui (Yaoundé) pour homosexualité et pour certains n'ont été ni jugés, ni officiellement inculpés, selon les ONG. Ces dernières indiquent que quatre femmes ont été reconnues coupables de «lesbianisme», le 7 juin, et condamnées à trois ans de mise à l'épreuve. Elles risquent six mois de prison si elles sont arrêtées pour le même motif. http://www.iglhrc.org/site/iglhrc/section.php?id=5&detail=685 |
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