17/10/2006 «Bioéthique, promotion et défense de la vie et de la famille.» Ce sont, pour l'essentiel, comme le souligne une note du Vatican, les sujets sur lesquels le Saint Siège demande à l'État italien une législation «conciliante». Ce sont aussi, entre autres, les sujets qui ont été au centre d'une conversation de 35 minutes, au cours de la première visite officielle du Premier ministre italien au Vatican, vendredi 13 octobre. Le pape Benoît XVI a de nouveau fait part à Romano Prodi de sa crainte quant aux dispositions qui devraient inscrire dans la loi les «couples de fait». Inscription qui pourrait être, à son avis, décidée sous l'impulsion des plus radicaux du centre gauche qui attaquent volontiers l'intégrité de la famille et de ses valeurs fondamentales. D'où l'invitation à freiner la loi. Pour le leader de l'Union, la coalition au pouvoir, convaincu du rôle central de la famille, des initiatives similaires à celles de l'Espagne de José Luis Rodriguez Zapatero (ouverture du mariage et de l'adoption pour les couples homosexuels) sont catégoriquement exclues. Romano Prodi a, en revanche, ajouté être favorable à des formes juridiques qui reconnaissent les droit des membres d'une «union de fait» (lire Quotidien du 28 septembre). Bref, une reconnaissance des droits individuels qui, bien qu'elle soit différente d'une reconnaissance du «couple de fait» dans son ampleur, représente pourtant un premier pas pour donner un cadre à des situations encore ignorées par la loi italienne |
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