02/02/2011 Un Nantais accuse un médicament de l'avoir rendu accro aux jeux d'argent et au sexe gay. Un trouble nommé «hypersexualité» qui serait associé à un traitement contre la maladie de Parkinson, et que plusieurs patients disent avoir éprouvé. A Nantes, un homme, marié et père de deux enfants vient d'attaquer le laboratoire qui commercialise le Requip, un médicament contre la maladie de Parkinson. Aujourd'hui âgé de 51 ans, il avait développé une addiction au jeu qui l'avait amené à dilapider les économies de son ménage et à commettre des vols… mais aussi une «hypersexualité» gay, qui l'avait conduit à s'exhiber sur internet, à se travestir et à chercher compulsivement du sexe. Un autre témoin Et il semble bien que Didier Jambart, le plaignant, soit que le premier à attaquer le laboratoire GSK en justice, mais pas la première personne traitée contre la maladie de Parkinson à se plaindre de symptomes similaires: l'an dernier, un autre homme qui se disait hétérosexuel avait témoigné à visage découvert dans L'Union de Reims. Condamné pour agression sexuelle, il avait été reconnu coupable d'avoir tenu des propos offensants et embrassé un jeune garçon de force… Lui aussi s'est travesti. Il assurait avoir «échangé avec d'autres malades», qui se plaignaient d'être «troublés» sexuellement de la même manière. Didier Jambart, lui, avait constaté que ses comportements addictifs avaient cessé en 2005, après l'arrêt du traitement. Durant les deux ans de prise du médicament, il a fait trois tentatives de suicide, a été déclassé professionnellement et se dit «traumatisé», selon ses avocats, qui s'appuient sur plusieurs expertises. Devant le tribunal de Nantes, il demande au civil 450.000 euros de dommages et intérêts au laboratoire, qu'il accuse d'avoir commercialisé un médicament «défectueux», et à son neurologue, qu'il poursuit pour avoir «manqué à son obligation d'information». Gêne Quant effets indésirables mentionnés sur la notice du Requip depuis 2006, ils mentionnent «des épisodes de jeu pathologique» et une «augmentation de la libido»… sans précision quant à l'homosexualité. Les avocats du plaignants estiment que ces effets étaient déjà connus depuis plusieurs années. Cité par l'Union de Reims, un neurologue écrivait: «Nous venons d'une période où les signes de dysrégulations dopaminergiques (les dopaminergiques sont des médicaments reproduisant les effets de la dopamine, utilisés contre la maladie de Parkinson… et les troubles de l'érection) étaient relativement peu popularisés dans le milieu neurologique ainsi que dans le milieu des patients, ce qui fait qu'ils étaient soit méconnus, soit sous-estimés.» Manière de dire que la gêne liée à cette soudaine homosexualité a pu reculer la prise de conscience du problème? |
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