27/10/2006 Un débat sur la transsexualité organisé par les élèves d'un lycée de Recanati, ville de la province d'Ancône, et qui prévoyait l'intervention d'Alessia Bellucci, transgenre et conseillère nationale de l'association Chrysalide Action Trans, a dû être annulé. Trop de polémiques autour de la rencontre. Surtout celle déclenchée par Fabio Ambrosini, président d'Action Jeunes Recanati, mouvement de droite, qui considère «absurde d'aborder un sujet pareil dans un lycée, sans inviter aussi une partie adverse, un point de vue différent qui puisse former réellement la conscience libre d'un étudiant». Selon Fabio Ambrosini, le débat «aurait fait émerger des problématiques qui auraient pu troubler le mûrissement social des étudiants» alors que l'école ne doit pas montrer «des modèles sociaux qui s'écartent de la morale catholique qui, au contraire, nécessite un enseignement obligatoire». L'ArciGay de Pesaro a donné une réponse immédiate. «Nous pensions vivre en Italie, un état libre et surtout laïque, pas en Iran», écrit l'association LGBT qui juge «inacceptable de considérer l'essence d'une personne comme un pur problème moral». Et l'ArcyGay de Pesaro de demander ironiquement à Fabio Ambrosini: «Qui est la partie adverse d'une transsexuelle? Un(e) hétérosexuel(le) ? Un gay? Une lesbienne? Tous?» |
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