07/11/2006 Profitant de son passage à Indian Wells, dans le désert californien, pour une étape du World Team Tennis (des matches-exhibition par équipes), Billie Jean King est revenue sur son outing, en 1981 et a estimé que la situation des lesbiennes dans le tennis avait évolué en bien. Car il y a 25 ans, une fois sa sexualité officialisée, cette pionnière avait perdu tout ses contrats, du jour au lendemain. «Cela va beaucoup mieux, a-t-elle ainsi expliqué au Desert Sun. Amélie Mauresmo n'a perdu aucun contrat, mais elle n'en aura probablement pas d'autre. C'est un mieux, parce qu'en France, tout le monde l'adore. La plupart du temps, on nous applaudit, mais on ne nous donne pas d'argent […] Maintenant, on ne perd plus ce que l'on possède déjà, et c'est fantastique. Moi, j'ai tout perdu en 24 heures.» Billie Jean a même une idée pour que la situation s'améliore encore: «Plus des filles feront leur coming-out et seront visibles, affirme-t-elle, et mieux ce sera.» En matière d'évolution des mœurs et de révolution, elle sait de quoi elle parle. Car c'est grâce à l'action qu'elle a menée dans les années 70 que le tennis féminin est aujourd'hui reconnu au même titre que son homologue masculin. Et que les huit meilleures joueuses du monde réunies à Madrid pour le Masters qui débute aujourd'hui, mardi 7 novembre, peuvent toutes rêver au chèque d'un million de dollars avec lequel repartira la gagnante. |
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