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Pologne: Un premier suspect dans l'affaire des fausses bombes | 09/11/2006 Le 20 octobre 2005, trois jours avant le second tour des élections présidentielles, des habitants de Varsovie avaient découvert au détour d'arrêts d'autobus, de ponts et de grands croisements, treize paquets contenant des fausses bombes (lire Quotidien du 21 octobre 2005). Au même moment, des courriels de revendication, provenant de deux organisations LGBT jusqu'alors inconnues, les Brigades PowerGay et Fort Pédé, étaient envoyés à plusieurs rédactions. Cette action y était présentée comme une manifestation de vengeance et une démonstration de force, après la polémique sur la répression des gay pride polonaises, à Poznan notamment. Mais très vite, une partie des commentateurs avait suggéré que l'action était une provocation de l'entourage du candidat au poste présidentiel, Lech Kaczynski. Un an après, rien n'est éclairci malgré l'intervention des membres du parlement polonais (lire Quotidien du 18 avril 2006). Il y a quelques jours le journal polonais Dziennik a publié un résumé de cette affaire et repose l'hypothèse émise qu'il s'agirait d'une provocation provenant de l'entourage du président Kaczynski. Suite à cette publication, la police qui n'avait rien fait pendant un an, a arrêté un suspect Roman W., directeur artistique d'un club gay. Après 12 heures d'interrogatoire, il a été libéré. Cependant le procureur lui reproche la participation dans la mise en place des fausses bombes. Roman W. a estimé que cette affaire était ridicule et que sa seule faute était de travailler dans un club qui fait de la publicité pour une boisson qui s'appelle «Gay Power». Ce nom ressemble aux Brigades PowerGay, le nom de cette prétendue organisation terroriste homo... |
Source : Par Adam Cioch pour Têtu - Copyright tetu.com 2006
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