13/11/2006 «Les couples de fait n'ont rien à voir avec les problèmes qui concernent les familles.» C'est sur ces mots que les députés de l'opposition de centre droit membres de la commission des affaires sociales de l'Assemblée ont quitté la salle au moment où des associations sont entrées pour prendre la parole. Les parlementaires n'ont pas voulu accepter la présence de la Ligue italienne des familles de fait (LIFF). «La Constitution et les règlements ont été violés», a protesté Luisa Santolini, députée de l'Union des chrétiens-démocrates (Udc) et vice-présidente de la commission, qui considère que ne seront dignes d'être écoutés que «ceux qui ont une importance du point de vue du droit et de la représentativité». «Ce qui s'est passé est un incident très grave, a commenté Katia Zanotti, députée des Démocrates de gauche (DS) et membre de la commission. Notre devoir est d'écouter tous les interlocuteurs institutionnels et les associations qui ont été convoquées. Le centre droit a renié, avec dédain, la possibilité d'écouter, suivant des logiques discriminatoires qui nient une réalité de fait.» Une réalité qui apparaît dans le dernier rapport Eures, qui vient d'être publié et selon lequel en Italie un mariage se rompt toutes les quatre minutes et les seules unions qui augmentent sont les «unions de fait». |
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