03/06/2011 Revenu de Moscou, où il a été brièvement incarcéré durant une tentative de gay pride, le militant tente d'obtenir des sanctions à l'encontre de la Russie. Louis-Georges Tin dans le fourgon de la police russe lors de la gay pride du 28 mai à Moscou. Louis-Georges Tin, le fondateur de la Journée contre l'homophobie et la transphobie, est finalement rentré sain et sauf de Moscou, où il a été arrêté par la police et détenu pendant quelques heures à l'issue d'une brève gay pride. Mais sa détermination à faire avancer les droits LGBT en Russie n'en est que plus vive. Sanctions Hier, le militant a été reçu au ministère des Affaires étrangères, où il est allé plaider des sanctions à l'encontre de la Russie pour non-respect de la charte des droits de l'homme du Conseil de l'Europe, auquel elle appartient, malgré deux condamnations par la Cour européenne. «Je n'attendais pas de réponse aujourd'hui et je n'en ai pas eu, nous explique le militant, mais j'espère au moins que la France appuie une suspension du droit de vote de la Russie au Conseil de l'Europe pendant une session parlementaire». Cette sanction, plus efficace, estime-t-il, qu'une amende pour non-respect des décisions de la Cour européenne des droits de l'homme, pourrait faire plier la Russie pour qu'une gay pride soit finalement autorisée à Moscou en 2012. Coopération avec les néo-nazis «Ce que j'ai vu à Moscou était pire que de la simple inaction de la part des autorités. J'ai vu la coopération active de la part de policiers avec des néo-nazis, pour empêcher toute expression des LGBT présents», dénonce Louis-Georges Tin. Au Quai d'Orsay, le militant a été reçu par François Zimmeray, ambassadeur français aux Droits de l'homme, et par des responsables de la région au ministère. Il a pu les remercier pour être intervenus en faveur de sa libération, ainsi que pour une discrète déclaration de la France pour les violences de Moscou. Lors d'un point de presse électronique, le 30 mai, le ministère a en effet fait savoir «l'attachement» de la France à la liberté d'expression pour tous et au droit de manifester, rappelé «sa condamnation des violations des droits de l'Homme et des libertés fondamentales fondées sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, quel que soit le pays où elles sont commises». |
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