24/11/2006 Les enfants uniques, de parents divorcés, ayant grandi dans une grande ville, et dont la mère avait plus de 35 ans à la naissance, ont plus de chance d'être homo qu'hétéro. Ce sont les conclusions d'une enquête publiée en octobre, dans le journal américain Archives of Sexual Behavior. Les auteurs, un épidémiologiste et un statisticien danois, ont étudié les registres d'état civil de plus de deux millions de Danois, nés entre 1952 et 1983. Et leur trouvaille est remarquable puisqu'elle montre, pour la première fois, la relation entre des facteurs environnementaux, comme le lieu de naissance et les relations familiales, avec l'orientation sexuelle d'un individu. Les chercheurs ont, par exemple, découvert que pour chaque année pendant laquelle les parents resteront mariés, la probabilité d'un mariage hétérosexuel pour l'enfant augmente de 1,6% chez les garçons et de 1% chez les filles. Inversement, le taux d'union homosexuelle diminue de 1,8% pour les garçons et de 1,4% pour les filles, par année de mariage des parents. Et ce n'est pas tout. Contredisant des études antérieures, qui affirmaient que le nombre de frères plus âgés augmentait la probabilité d'homosexualité chez les hommes (lire Quotidien du 7 juillet), les chercheurs danois estiment que la probabilité d'une union hétéro augmente avec le nombre de frères et soeurs. Les auteurs de l'étude concluent: «Les facteurs prénataux seuls ne peuvent pas expliquer les variations dans l'orientation sexuelle.» Mais ils soulignent aussi l'importance d'approfondir la recherche dans ce domaine, qui n'en est qu'à ses balbutiements. |
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