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Les poppers bientôt vendus uniquement… sur ordonnance | 30/06/2011 Est-ce une nouvelle mort du poppers en France? Le ministère de la Santé vient – pour la deuxième fois depuis 2008 – d'en annoncer l'interdiction en France. Les poppers à nouveau retirés des étals des sex-shops et autres établissements gays? Après une première interdiction en 2008, annulée par le Conseil d'Etat l'année suivante, l'histoire va se répéter. Sans aucune mesure d'avertissement, le gouvernement vient à nouveau de prendre la décision d'en interdire totalement la vente en France. Consommation en hausse L'annonce en a été faite aujourd'hui, en marge d'une conférence de presse d'Etienne Apaire, le président de la Mission interministérielle de Lutte contre les Drogues et Toxicomanies. Celui-ci présentait le baromètre santé 2010, selon lequel les petits flacons vasodilatateurs ont vu leur diffusion augmenter, 5,3% des 18-64 ans en ayant consommé au cours de leur vie contre seulement 3,9 % en 2005. Or, «la consommation des poppers est très nocive pour la santé», a-t-il annoncé. Ainsi, bien qu'ils ne soient pas considérés comme des stupéfiants, «ces derniers jours le ministère de la Santé a décidé de réglementer l'accès aux poppers», a ajouté Etienne Apaire, en expliquant que «les poppers ne seront plus accessibles au public» sauf s'ils sont prescrits... par ordonnance. La bouteille qui dilate Pour ses effets vasodilatateurs et euphorisants, il est utilisé par un grand nombre de gays. Mais, associé à du Viagra, le poppers entraîne aussi des risques cardiaques qui peuvent être mortels, comme le rappellent d'ailleurs les affiches placardées dans les établissements gays. Une étude publiée en octobre révélait qu'en outre, les poppers seraient en outre à l'origine de pertes visuelles prolongées – mais réversibles. Les poppers contenant des nitrites de pentyle ou de butyle sont interdits à la vente en France depuis 1990. Mais quelques poppers plus «soft», à base de nitrites d'amyle ou de propyle, se trouvent encore (pour combien de temps?) dans des établissements (sex-shops, clubs et bars gays) et par internet. |
Source : Par Rédaction (avec agence) - Têtu.com
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