13/09/2011 Dimanche, la Fédération sportive gaie et lesbienne organisait son 3e forum des associations. Du côté des femmes, les initiatives conviviales se développent. Christelle Foucault, présidente de la FSGL. Ci-dessus: sofball. Dimanche, les sportifs parisiens se sont donné rendez-vous à l'espace des Blancs manteaux, à l'occasion du troisième forum associatif de la Fédération gaie et lesbienne (FSGL). Certains (peu nombreux) pour assister au débat centré sur les femmes dans le sport, d'autres pour assister aux démonstrations sportives et se renseigner aux stands des assos. Autour de celui de l'association Décalage handball, ça discute et ça rigole pas mal. Avec ses quarante adhérentes -l'association est censée être mixte, mais pour l'instant, le handball se joue au féminin-, le club se porte bien. «L'intérêt de ne pas être trop nombreux, c'est que ça donne un côté groupe, il n'y a pas une semaine sans qu'on se voie!, explique la présidente, Pauline Stewart (photo ci-dessous, à gauche). Quand je suis arrivée dans l'association, j'avais clairement envie de faire du sport mais aussi de rencontrer d'autres lesbiennes». Sous les shorts des filles Globalement, il y a moins de femmes que d'hommes inscrites dans les clubs: la FSGL compte 30% d'adhérentes. Christelle Foucault (photo ci-dessus), à la tête de la FSGL depuis un an le reconnaît. «C'est difficile de faire venir les filles dans le sport, elles agissent par mimétisme. S'il n'y a pas de filles dans les bureaux et conseils d'administration, elles ne viennent pas. C'est un engrenage». La place des femmes dans les institutions sportives était d'ailleurs l'un des thèmes du débat de l'après-midi, tout comme la lesbophobie. «Les femmes sont généralement plus à la recherche de convivialité que de compétition. Et les associations LGBT répondent bien à ce critère là», explique la présidente de la fédération. Un collectif s'est d'ailleurs créé à la rentrée 2010: «Sous les shorts des filles» (photo ci-contre). «On avait envie de faire quelque chose ensemble, de créer de la cohésion et du lien social entre filles» explique Marie, d'Entre 2 Basket (photo, au centre). «Le sport n'est que le support, on aurait pu faire de la musique!» Leur but: fédérer un groupe de filles sportives, lesbiennes ou non. Pour ça, les filles organisent des initiations sportives (histoire de passer du volley au handball le temps d'une journée par exemple) et une soirée par trimestre, qui rassemble une centaine de personnes à chaque fois. Sachant que même celles qui ne sont pas affiliées à un club peuvent participer aux initiations sportives ou assister aux soirées. Intéressée? Tous les renseignements sont sur la page facebook du collectif. |
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