18/12/2006 La cour d'appel de Marrakech a confirmé vendredi 15 décembre le jugement en première instance dans l'affaire Jack-Henri Soumère (lire Quotidien du 28 juin). Le directeur du théâtre Mogador, à Paris, avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis et près de 500 euros de dommages et intérêts pour homosexualité. Il était poursuivi pour actes de pédophilie, ce qui n'a jamais été démontré. L'appel a été reporté quatre fois pour plusieurs raisons, notamment l'absence de Jack-Henri Soumère, qui ne s'est présenté à aucune des audiences en appel, son avocat ayant produit des attestations médicales stipulant qu'il était dans l'incapacité de se déplacer. L'association marocaine de lutte contre la pédophilie Touche pas à mon enfant a décidé d'aller en cassation. «On ne va pas s'arrêter là, signale Najat Anouar la présidente. Le jeune garçon sur qui se fondent les poursuites n'a jamais été entendu, ni en première instance ni en appel. Les protocoles liés aux droits des enfants et qui sont ratifiés par le Maroc insistent pourtant sur l'importance du témoignage des mineurs». Le jeune Sabri est injoignable, il ne répond plus au téléphone. «Le traitement de l'association à mon égard est scandaleux», s'insurge Jack-Henri Soumère joint par Têtu. Il ajoute qu'«il n'y pas de flagrant délit. Cette histoire me nuit, je suis en colère contre l'association. La justice a fait son travail, je ne suis pas un pédophile, c'est tout ce qu'il faut retenir». |
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