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Lille: Un nouveau collectif surmotivé «pour faire vivre la culture lesbienne» | 12/10/2011 Deux Lilloises pleines d'enthousiasme viennent de fonder un collectif pour partager la culture lesbienne et faire bouger les filles et les garçons. Première soirée vendredi, avec une très belle affiche! TÊTUE vous fait gagner des places. Do It Yourself ([D.I.Y]), c'est le nom d'un nouveau collectif de filles qui compte bien faire bouger les choses à Lille. Pour commencer, la première édition de leur soirée trimestrielle, la Klubenkraft, aura lieu ce vendredi. Une soirée faite par des filles, pour des filles, mais ouverte à un public plus large, sous le signe de la fête et de l'art. Au programme: DJ set électro, avec notamment Jennifer Cardini, et performances visuelles, le tout à l'Etik, un club lillois tenu par des passionnés de musiques électroniques. Cécile, graphiste et peintre, et Noé, étudiante en arts plastiques, se connaissent depuis 10 ans. C'est avec leurs économies personnelles et l'aide d'amis qui ont cru en leur projet qu'elles ont pu fonder le collectif [D.I.Y], dans l'objectif de «décloisonner, casser les codes et les idées reçues». Pour Noé, «à Lille, il n'y a que deux boîtes homo, surtout fréquentées par des hommes, ou des soirées filles sans aucune mixité autorisée. Nous avons envie de partager la culture lesbienne avec le plus grand nombre.» Son berlinois à l'honneur Paris, Berlin ou Londres... Il y aura un peu de chaque capitale dans le son et l'ambiance de la soirée. Pour Cécile, «à Londres, les gays et lesbiennes sont plus "visibles" qu'en France, surtout en province. De même pour Berlin où il y a une grande mixité.» Noé poursuit: «Lille est une ville carrefour. Les influences viennent de toute l'Europe... En plus j'adore l'Allemagne, j'y ai habité.» D'où le son techno berlinois à l'honneur pour cette première soirée et son nom insolite, «Klubenkraft» (assembler + énergie) qui symbolise le rassemblement de personnes différentes. En plus des DJ prestigieuses (Jennifer Cardini, Myako et Melogusto), des VJ (videos jockeys) et performeurs visuels viendront enflammer la soirée. Pour Cécile, «le choix du VJing est un choix esthétique. Quand j'écoute de la musique, spécialement électro, j'aime l'accompagner d'images, et je pense que c'est pareil pour beaucoup de gens. C'est un art encore assez inexploité et je trouve ça dommage.» Expos, performances, concerts, ateliers... Et pour que la Klubenkraft reste festive, elle sera déclarée «Drug Free Zone», avec un stand de sensibilisation sur les dangers des drogues et de l'alcool. «J'ai constaté depuis quelques années la mode de la coke, et maintenant la MD est partout, explique Noé. Nous avons eu envie de recentrer la fête sur ce qu'elle est réellement, à savoir une interaction entre des artistes de qualité et un public, un échange.» Pas question de faire la morale, mais plutôt d'informer les consommateurs et ceux qui s'interrogent. En plus de la KlubenKraft une fois par trimestre, les filles nous préparent d'autres événements gratuits ou à très bas prix, comme des expos, performances, concerts, ateliers... Et pour couronner le tout: «Nous voulons aussi proposer des "Savage", de petites rencontres surprise dont nous dévoilerons toutes les informations par newsletter aux abonnés.» |
Source : Par Béatrice Catanese pour Têtu.com
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