15/01/2007 Lukasz Palucki, militant LGBT et membre de la social-démocratie polonaise vient de lancer l'idée d'un monument pour commémorer les victimes gay et lesbiennes du nazisme. Le triangle rose d'un mètre et demi de hauteur devrait être construit sur la Place de Trois-Croix au centre de Varsovie, lieu de drague historique connu par des générations de gays de la capitale polonaise. Les sociaux-démocrates y sont favorables ainsi que le député Piotr Gadzinowski de l'Alliance de la gauche démocratique et la direction du musée du camp de concentration Auschwitz-Birkenau. Un comité a même été créé, auquel participe Tomasz Baczkowski, organisateur de la Gay and Lesbian Pride de Varsovie et l'ex-sénatrice Maria Szyszkowska, auteur de la proposition de loi légalisant les couples du même sexe. Mais ce projet se heurte à l'opposition du reste de la classe politique, de droite comme de gauche, et de deux des militants LGBT les plus connus de Pologne, Robert Biedron et Szymon Niemiec. Pour la droite radicale -Droit et Justice et la Ligue des familles polonaises- l'idée du monument constitue «un danger de la promotion de l'homosexualité» et ne serait qu'un mensonge historique car, selon la Jeunesse Polonaise, un mouvment rattaché la à la Ligue des familles, «Hitler n'a pas divisé ses victimes selon leurs orientations sexuelles». Selon un sondage réalisé par le site d'information Onet.pl, seulement 15% de Polonais seraient favorables à la construction de ce monument. |
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