29/12/2011 Dans un communiqué, les deux structures annoncent le lancement d'un groupe de travail chargé de réfléchir à leur rapprochement. Objectifs annoncés: améliorer leur visibilité auprès du public et augmenter leur efficacité. Et si l’Inter-LGBT et le Centre LGBT fusionnaient? Dans les têtes depuis quelques années, le projet vient enfin d’être concrètement lancé. Sa toute première étape, celle des groupes de travail, démarrera le mois prochain. «Le grand public nous confond» «Cela fait un moment que l’on se demande pourquoi on est dans deux structures différentes alors qu’on a un nombre assez important d’associations en commun», confie à TÊTU Nicolas Gougain (photo), porte-parole de l'Inter-LGBT depuis septembre 2010. Le Centre LGBT de Paris Ile-de-France regroupe 75 associations quand l’Inter en compte une soixantaine. Environ 35 d’entre elles sont membres des deux structures. Dans un communiqué commun publié hier, ces dernières rappellent qu’elles ont, certes, chacune leurs chevaux de bataille. Mais elles estiment que leurs missions sont «très complémentaires»: l’Inter organise le Printemps des associations et la Marche des fiertés LGBT parisienne tout en planchant sur les revendications politiques et institutionnelles; le Centre, lui, remplit des fonctions sociales au sens large tout en participant activement aux luttes pour l’égalité. «Un rapprochement nous permettrait de gagner du temps et de l’efficacité. De plus, le grand public comme le public LGBT a encore du mal à faire la différence entre les deux structures. On pense qu’on serait plus forts et plus visibles si on était rassemblés», explique Nicolas Gougain. Mutualisation des ressources humaines Rassemblés, c’est-à-dire? «Je pense principalement à la mutualisation des ressources humaines», continue-t-il. «Quand les militants participent à des réunions et des travaux d’un côté et de l’autre, ils ont tendance à se disperser. Se rassembler, c’est donc aussi simplifier.» Concrètement, il s’agirait d’additionner les missions et les actions, mais aussi d’en inventer de nouvelles. Nicolas Gougain se dit par exemple «convaincu qu’on peut développer de nouveaux outils». Le projet entre les mains des assos La mutualisation des ressources financières est également en question – pour l’instant, l’Inter-LGBT fonctionne sans subvention des pouvoirs publics, ce qui n’est pas le cas du Centre LGBT. «Le Centre a un certain nombre de salariés pour assurer ses missions, tandis qu’à l’Inter notre activité repose uniquement sur des bénévoles. Demain, un rapprochement pourrait nous permettre d’envisager d’avoir un salarié qui pourrait épauler le porte-parole en exercice». Quid du mode de gouvernance de la future nouvelle structure, de sa forme juridique et de la personne qui en sera à sa tête? «Le projet est dans les mains des associations, ce sera à elles de voir jusqu’où elles veulent aller. Ça peut aller vite comme ça peut prendre du temps…», nous répond le porte-parole de l’Inter. Depuis hier, nous n'avons pas pu joindre la présidente du Centre LGBT Paris-IdF, Christine Le Doaré. |
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