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États-Unis: Quand l'adoption pallie l'impossibilité de s'unir, la rupture peut cacher des surprises | 25/01/2007 Voilà une histoire de succession bien compliquée qui a pour origine l'adoption en 1991 de Patricia Spado, 44 ans, par sa partenaire, Olive Watson, 43 ans, la fille de l'ex-PDG d'IBM. Après 14 ans de vie commune, les deux femmes avaient souhaité protéger leur relation, mais n'ayant pas accès à l'époque au partenariat, elles avaient opté pour l'adoption, ce qui était possible dans l'État du Maine. Mais en 1992, le couple s'était séparé sans que cela ait la moindre influence sur l'adoption. Les choses auraient pu en rester là. Sauf que dans la famille de l'ex-PDG d'IBM, Thomas Watson, des sommes d'argent importantes sont en jeu pour l'héritage. Et en 2004, après le décès de la veuve de Thomas Watson, Patricia Spado a refait surface, et a revendiqué son statut de petite-fille. Dans la succession, il était en effet prévu qu'un trust serait créé et que les petits-enfants recevraient une rente. Pour contrer la demande de rente de Patricia Spado, les héritiers Watson, qui ignoraient qu'elle avait été adoptée, ont alors réclamé l'annulation de l'adoption, au motif qu'elle aurait été obtenue par fraude car le couple ne résidait pas de façon permanente dans le Maine, et surtout que les deux femmes auraient détourné l'institution de l'adoption qui ne saurait avoir pour objet d'établir un lien juridique entre deux partenaires. Le 9 janvier dernier, la cour suprême du Maine a renvoyé l'affaire devant un tribunal de première instance du Maine. Affaire à suivre. |
Source : Par Alexis Delano pour Têtu - Copyright tetucom 20
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