22/02/2012 L'exclusion du député du Nord, auteur de propos polémiques il y a une semaine, sera à l'ordre du jour du bureau politique de l'UMP mercredi. Ses collègues de la Droite populaire sont montés au créneau aujourd'hui pour sa défense. Neufs députés de la Droite populaire sont revenus aujourd’hui sur «l'affaire Vanneste» et ont prévenu qu'en cas d'exclusion du député du Nord des rangs de l'UMP, ils «ne pourront l'accepter». «Si l'UMP venait à exclure Christian Vanneste, elle serait en apostasie avec ses principes fondateurs. Nous ne pouvons pas l'accepter!», écrivent conjointement dans un communiqué neuf députés de l'aile droite de l'UMP, la Droite populaire, dont Jacques Myard, Brigitte Barèges, Jean-Paul Garraud, Lionnel Luca et Philippe Meunier. Son exclusion à l’ordre du jour demain Dans une vidéo datée du 10 février et diffusée sur internet, Christian Vanneste, déjà accusé d'homophobie, avait évoqué «la fameuse légende de la déportation des homosexuels» pendant la Seconde Guerre mondiale. Mercredi dernier, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé avait dénoncé ces propos «inacceptables» et décidé d'inscrire à l'ordre du jour du prochain bureau politique de demain mercredi 22 février l'exclusion du parti de Christian Vanneste et la suspension immédiate de son investiture pour les législatives. «L'affaire Vanneste, s'il y a une affaire Vanneste, est malheureusement symptomatique de la dérive du bien penser et du politiquement correct qui s'installent dans notre pays au mépris de la raison», écrivent les députés de la Droite populaire. «Inopportun ne signifie pas condamnable» «Soyons clair et direct, nous considérons que les propos de Christian Vanneste (...) sont inopportuns» mais «inopportuns ne signifie pas condamnables dès lors qu'il s'agit d'événements historiques sur lesquels il n'existe pas de décision de justice établissant les faits sans appel et qui font l'objet de débats entre historiens». «Admettre le contraire, c'est établir une vérité officielle et conduire des procès en sorcellerie pour quiconque met cette vérité en doute», ajoutent-ils. «Tout cela serait méprisable s'il ne s'agissait pas de la liberté d'expression (...) L'antisémitisme, la haine sociale et l'homophobie sont inacceptables et nous les condamnons sans appel. Mais en l'occurrence il ne s'agit pas de cela, il s'agit de savoir si un citoyen, un député peut évoquer des événements historiques sans risquer l'opprobre et le bannissement». |
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