16/03/2012 Après avoir refusé l'adhésion de l'Association des familles homoparentales (ADFH), l'Union départementale des associations familiales de Paris (UDAF 75) a été rappelée à l'ordre par Roselyne Bachelot qui lui donne deux mois pour réexaminer le dossier. Dans une lettre datée du 1er mars, la ministre répond au recours de l'Association des familles homoparentales (ADFH). Elle indique que le refus de l'Union départementale des associations familiales de Paris (UDAF 75) d'affilier l'association «ne satisfait pas en la forme aux exigences légales de motivation» et en demandant un réexamen du dossier dans un délai de deux mois. L'UDAF 75 avait motivé le refus par le fait que les familles homoparentales n'étant pas «reconnues par la loi», «il ne lui appartenait pas de se substituer au législateur». Une décision que l'ADFH avait dénoncée comme une «discrimination manifeste des familles homoparentales». «Rassembler toutes les familles» Pour Alexandre Urwicz, co-président de l'ADFH, «l'UDAF 75 a vocation à rassembler toutes les familles»: «les familles homoparentales doivent pouvoir y être représentées, au même titre que les familles monoparentales ou recomposées.» L'UDAF 75 dispose désormais d'un délai de deux mois pour réexaminer le dossier. Alexandre Urwicz rappelle que s'il était accepté, ce serait «une première historique en France»: «cela reconnaîtrait la place et le poids de nos familles». Selon l'association, 300 000 enfants vivraient au sein de familles homoparentales en France. |
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