06/02/2007 Un évêque italien a fait entendre une voix originale dans le concert de condamnations mené par l'Église contre tout projet d'union civile. «La recherche de solutions sur d'autres formes [que le mariage] ne serait pas à exclure a priori, à condition que ce soit dans un cadre qui place vraiment au centre les intérêts de la famille», a déclaré l'archevêque d'Aoste, Mgr Giuseppe Anfossi, dans un entretien au quotidien La Repubblica hier, lundi 5 février. «Il faudrait d'abord faire comme la France, pays notoirement laïque, dont la législation en faveur de la famille peut être prise en modèle», a ajouté le prélat, président de la commission épiscopale italienne sur la famille. La France, qui a créé en 1999 le Pacte civil de solidarité (Pacs) pour les couples non-mariés homosexuels et hétérosexuels, est la championne de la natalité en Europe avec deux enfants par femme- contre 1,33 dans la très catholique Italie- grâce notamment à une politique nataliste volontaire. Bien sûr, les confrères de l'évêque d'Aoste sont loin de partager son ouverture «à d'autres formes d'union», et pensent au contraire qu'un Pacs détruirait les fondements de la famille. Argument classique du Vatican (lire Quotidien du 13 janvier 2006), repris dimanche dernier par le pape Benoît XVI, lors de l'Angélus sur la Place Saint-Pierre où il a renouvelé son appel à défendre «la famille fondée sur le mariage». (Avec AFP) |
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