20/10/2001 Alors qu’on observait une décroissance régulière du nombre de diagnostics positifs dans les centres de dépistage anonymes et gratuits (CDAG) de Paris, la tendance s’est en effet inversée en 1999 et en 2000, selon une enquête publiée jeudi 11 octobre par l’Institut de veille sanitaire (InVS). Selon les informations recueillies auprès des médecins responsables des CDAG, l’augmentation du nombre de cas de séropositivité concerne surtout les homosexuels et les personnes originaires d’Afrique subsaharienne. De 1995 à 1998, la proportion de diagnostics positifs a baissé, passant de 9,2 pour 1.000 à 6,6 pour 1.000. Cette proportion est de 7,9 pour 1.000 l’année suivante, et de 8,6 pour 1.000 en 2000. Ces différences sont significatives. Il n’y a pas eu, pendant cette période, de modification dans la clientèle des centres de dépistage, ni dans le nombre total de tests effectués. Sur les sept CDAG parisiens qui ont participé à cette étude, le nombre de tests positifs chez les hommes est passé de 285 (sur 29 419 tests réalisés) en 1998 à 320 tests positifs (sur 29 988) en 2000. Chez les femmes, le nombre de tests positifs est passé de 87 (sur 20 528 tests réalisés) en 1998 à 148 (sur 20 480) en 2000. Chez les hommes, l’augmentation concerne essentiellement les individus âgés de 30 à 49 ans. Chez les femmes, elle porte sur la tranche d’âge des 20-49 ans. Mais, étant donné la grande misère de l’épidémiologie française, on ne dispose d’aucune précision supplémentaire sur ces nouveaux séropositifs. L’InVS devrait néanmoins publier prochainement une enquête plus complète dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Ces résultats sont une preuve supplémentaire d’un relâchement des comportements de prévention. |
Source : Têtu |
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