14/05/2012 a préfecture de police a décidé d'une fermeture administrative de ce célèbre bar du Marais suite à des plaintes pour nuisances sonores. L'établissement devra fermer à compter de ce samedi. MISE À JOUR 12 MAI: fermeture administrative du FreeDJ Le soulagement était temporaire: finalement, et malgré la mobilisation des usagers, la Préfecture de police de Paris a décidé la fermeture administrative du FreeDJ, qui a appris la nouvelle ce 12 mai, et l'a rendue publique sur Facebook et sur la devanture de l'établissement (photo). La fermeture de l'établissement est prononcée dès ce samedi, pour une durée de neuf jours. LIRE NOTRE ENQUÊTE PUBLIÉE VENDREDI: Une guerre sans merci se livre depuis plusieurs années dans le quartier du Marais entre riverains à la recherche de tranquillité et plusieurs bars et boîtes de nuit. Un nouveau chapitre a eu lieu aujourd'hui avec la convocation des gérants par la Préfecture de police… Pas de sanction… pour cette fois! Le gérant du FreeDJ devait être reçu à la Préfecture de Police de Paris ce matin, notamment suite à une plainte portée par un voisin de l'établissement pour nuisance sonore. La veille, une grande campagne de mobilisation avait été lancée sur internet et les réseaux sociaux alors que l'on parlait d'une possible «fermeture administrative de 9 jours de l'établissement». Finalement, la Préfecture annule la convocation, mais pas les poursuites. Contactée par TÊTU, elle assure qu'une «procédure de fermeture administrative est toujours en cours, notamment suite à plusieurs procès verbaux et à un rapport de police qui constate les nuisances sonores en question». Le FreeDJ reste donc dans le collimateur des services de police de la ville… Un conflit larvé depuis des mois Ce nouvel épisode de la «guerre du Marais» fait suite à un conflit qui perdure depuis plusieurs années. On se souvient notamment des bisbilles entre la préfecture et la mairie du 4ème arrondissement l'an dernier pour la fête de la musique. Récemment, le mouvement avait pris une nouvelle ampleur. En décembre 2011, un collectif de riverains avaient envoyé un courrier au Ministère de l'Intérieur pour se plaindre des nuisances de quatre établissements en particulier: le Cox, l'Open Café, le Spyce et le FreeDJ. Le commisaire du 4ème arrondissement avait mené une enquête et présenté ses conclusions dans un rapport, que TÊTU a pu consulter, où il expliquait notamment que le Cox et le FreeDJ «ont fait l'objet de surveillance particulière pendant quatre ans sans qu'aucun trouble à l'ordre et à la tranquillité publics n'ait été signalé». Un constat qui semble aujourd'hui remis en cause par la position de la Préfecture. Une guerre entre associations Dans cette bataille en plein cœur de Paris, deux associations se renvoient la balle. «Vivre le Marais!», présidée par Gérard Simonet, rassemble des habitants du quartier qui militent pour leur tranquillité. De l'autre côté, Jean-Bernard Menneboo préside les «Robins du Marais» qui veut défendre la vie nocturne du 4e arrondissement. Ce dernier voit dans les attaques contre le FreeDJ la patte de l'association de Gérard Simonet. Ce dernier s'en défend: «Nous n'avons strictement rien fait en ce qui concerne le FreeDJ. L'habitant qui a porté plainte l'a fait à titre individuel». Et de lancer une contre-offensive: «Frédéric Hervé (un des gérants du Cox et du FreeDJ, qui cherche à ouvrir une discothèque dans le Marais) fonctionne toujours comme ça: il décide de lancer une action, de faire parler de lui en lançant toute une campagne de communication et puis on en entend plus parler. Il faut se méfier de ses élucubrations» prévient-il. Si le FreeDJ échappe finalement aux sanctions, la situation paraît donc loin d'être débloquée, alors que la Préfecture annonce qu'une nouvelle convocation pourrait tomber dans les jours qui viennent. |
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