24/10/2001 Le Conseil de Paris a adopté hier, lundi 22 octobre, une convention liant la Mairie de Paris avec le Centre Gai & Lesbien (CGL), aux termes de laquelle le CGL reçoit sa première subvention municipale, d’un montant de 200.000 FF (plus de 30.000 euros). Selon des observateurs du Conseil de Paris, plusieurs oratrices de gauche se sont succédées pour exprimer l'avis de leurs groupes politiques respectifs: Nicole Azzaro (Les Verts, élue du 9e arrondissement), se réjouissant de ce que le CGL soit enfin soutenu, a rappelé la nécessité pour la Ville de Paris d’aider à la création du futur Centre de Documentation et d’Archives Homosexuel. Catherine Gégout (PCF, élue du 20e arrondissement) a, elle, déploré l’absence de loi pénalisant l’homophobie, qu’elle a assimilée au racisme. Pour Frédérique Calandra, adjointe au maire et élue PS du 20e arrondissement, ce vote est «fondateur, presque historique» pour le CGL, dont elle a souligné le «travail remarquable», notamment dans l’accueil des jeunes et la prévention des comportements à risque. La droite quant à elle, peut-être par peur de se voir une fois de plus accusée d’homophobie, a gardé le silence, à l’exception de Cécile Renson, élue RPR du 15e arrondissement, qui s’était déjà illustrée en votant contre les droits des agents pacsés en septembre dernier, qui s’est attachée à faire supprimer un alinéa de l’article 2 qu’elle jugeait «trop précis». Cet alinéa, qu’une source proche du dossier a qualifié de non «vital», concernait l’action du CGL envers les étrangers, notamment «des pays de l’Est et du Maghreb». Cette précision a donc été effacée, ce qui valide en fait l’aide du CGL à tous les ressortissants étrangers. |
Source : Têtu |
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