11/07/2012 Trois militants, qui demandent à la France d'engager le mouvement vers une résolution à l'ONU dépénalisant l'homosexualité dans le monde, ont achevé hier leur deuxième semaine de jeûne. Deux semaines après le début de leur grève de la faim, les trois militants du Comité IDAHO ressentent douloureusement les effets de leur action. Et la fatigue se lit visiblement sur leur visage, comme on peut le voir sur ces photos que TÊTU.com s'est procuré hier. «J'ai mal au muscles et je ne peux pas rester longtemps debout, raconte Alexandre Marcel. Quand je parle, au bout d'un moment, ça me tape sur le système nerveux.» «Je me sens un peu faible», dit pudiquement Usaam Mukwaya. Les trois disent n'avoir bu que de l'eau depuis le lundi 25 juin, «avec un peu de sucre» dans le cas du réfugié ougandais. Sans nouvelles du gouvernement Mais surtout, les trois militants, qui font la grève séparément (à Paris pour Louis-Georges Tin, en région parisienne pour Usaam Mukwaya, à Alès dans le Gard pour Alexandre Marcel) se désespèrent de ne rencontrer aucun écho politique. A part un échange avec François Zimeray, ambassadeur français chargé des Droits de l'homme, au cours d'une réunion avec les associations «qui n'a absolument rien donné», «les autres ne répondent pas, ils font la sourde oreille», dénonce le président du Comité IDAHO. Toujours aussi en colère contre François Hollande, le Comité IDAHO entend protester contre «la trahison du Quai d'Orsay»: le manque de motivation apparente pour engager la France dans un projet de résolution aux Nations-Unies, d'ici novembre de cette année et avec les Etats-Unis, pour la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Rencontré le 10 mai, le nouveau président français «s'est engagé à porter dans l'année» cette résolution, répète l'association. En attendant d'obtenir des avancées de la part du gouvernement, les militants refusent toujours de s'alimenter. |
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