24/07/2012 Validée par la Fédération des Gay games, la candidature de Paris à l'organisation de l'événement sportif et culturel LGBT pourra s'appuyer sur des soutiens politiques de taille, dont celui de Bertrand Delanoë. La Fédération des Gay Games a annoncé le 18 juillet la liste des sept villes qu'elles a retenues pour être officiellement candidates à l'organisation de l'événement sportif et culturel LGBT en 2018. Et, comme l'on pouvait s'y attendre, Paris en fait partie. L'inconnue portait plutôt sur les autres villes qui entreraient en concurrence avec la capitale française. Si Rio de Janeiro et Londres n'avaient pas caché leur intention de présenter un dossier, on connaît désormais le nom des quatre autres prétendantes: Amsterdam, Limerick (Irlande), Orlando (Floride) et São Paulo. Ces sept candidates ont maintenant jusqu'à la fin février 2013 pour faire parvenir à la Fédération des Gay Games un «bid book», soit un dossier de 300 pages des plus complets dans lequel devront figurer les moindres détails de leur candidature, du prix d'entrée fixé pour les compétitions au calendrier du volet culturel qui fait partie intégrante de l'événement, en passant par le détail des infrastructures (gymnases, stades…) qui seraient utilisées durant les Gay games. Soutien plein et entier Un «bid book» dans lequel tous les soutiens officiels seront évidemment un plus pour appuyer la candidature et démontrer sa faisabilité. Et, côté appuis politiques forts, Paris 2018 n'est pas en reste et a reçu ces derniers jours des témoignages qui constituent en outre une véritable avancée dans la lutte pour les droits LGBT dans le sport et plus globalement la société. Ainsi, le Maire de Paris Bertrand Delanoë a-t-il envoyé en fin de semaine dernière aux deux coprésidents de l'association chargée de porter la candidature de Paris une lettre, dont TÊTU a pris connaissance, dans laquelle il se dit «heureux de (leur) faire d'ores et déjà part de (s)on soutien plein et entier.» «Ville très bien équipée» Avec des mots choisis, il précise que «voir (les Gay Games) enfin en France ne serait que justice, qui plus est pour Paris, ville très bien équipée, parfaitement desservie, sécurisée et qui, depuis plus de 11 ans, s'efforce d'engager des actions importantes pour lutter contre l'homophobie.» Et les soutiens se poursuivent visiblement jusqu'aux plus hautes instances de l'État, puisque, toujours selon nos informations, les représentants de la candidature «Paris 2018» ont également été reçus vendredi dernier au cabinet du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, en attendant un rendez-vous à la rentrée au ministère des Sports. |
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