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Italie: Manifestation en faveur du Dico et pour le concubinage des couples homos et hétéros | 12/03/2007 «C'est le plus grand rassemblement jamais organisé en Italie pour réclamer une loi sur les unions civiles, a déclaré du haut de la scène Alessandro Zan, coordinateur de la manifestation, samedi 10 mars à Rome. Nous manifestons pour demander au Parlement d'adopter une bonne loi.» La manifestation nationale organisée par le mouvement LGBT pour sensibiliser les parlementaires qui décideront du destin du Dico, et des autres projets de loi reconnaissant le concubinage des couples homos et hétéros, a rassemblé plus de 50.000 personnes, selon les organisateurs, sous les fenêtres de l'Ambassade de France. «Réveille-toi, l'heure des droits a sonné!»: tel était le slogan-phare du rassemblement, avec l'objectif de faire pression sur l'Assemblée pour obtenir «une loi qui reconnaisse la valeur sociale de l'amour hétéro et homo et une saison de réformes fondées sur la liberté et la responsabilité de femmes et des hommes». «C'est l'heure de réveiller non seulement la classe politique qui s'oppose depuis des années à des droits pour les homosexuels, mais aussi la hiérarchie catholique qui impose une véritable dictature cléricale au pays», a déclaré à l'AFP Franco Grillini, président d'Arcigay et député chez les démocrates de gauche. Avec un imposant réveille-matin rouge, il a expliqué qu'à 17h00, tous les manifestants allaient «réveiller l'Italie» en faisant sonner réveils et téléphones portables. «J'espère qu'après cette manifestation, on se rendra compte que la société italienne est aussi libre, moderne et laïque que la société française ou espagnole, et qu'elle veut les mêmes droits», a-t-il résumé. C'est ainsi que les manifestants ont bruyamment occupé la Piazza Farnèse, lieu de rassemblement symbolique pour les manifestations en faveur d'une loi italienne similaire au pacs français, avec des centaines de drapeaux arc-en-ciel. L'examen de propositions de loi sur la reconnaissance des unions civiles semble enlisé au Sénat. Le texte du gouvernement, issu de négociations au sein de la majorité de centre gauche, est actuellement soumis à la commission Justice du Sénat en compagnie de neuf autres propositions de loi issues des bancs du Parlement (lire aussi Quotidien du 6 mars). |
Source : Par Charlotte Bourgeois pour Têtu - Copyright tetu
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