27/03/2007 Les élections législatives qui avaient lieu au Québec hier, lundi 26 mars, ont vu les partis traditionnels s'effondrer. Le Parti libéral et son chef Jean Charest restent au pouvoir mais ne sont pas majoritaires à la Chambre. La grande surprise, c'est le ras de marée de l'Action démocratique du Québec (ADQ), parti de la droite conservatrice et populiste qui devient l'opposition officielle au Parlement. Pour la première fois depuis 30 ans c'est donc un nouveau parti qui va former l'opposition à la chambre. L'ADQ passe avec cette élection de 5 à 42 députés. Durant toute cette campagne, l'ADQ et surtout son chef Mario Dumont ont largement misé sur les valeurs familiales et la peur de l'immigration. Durant la course, certains candidats présentés par son parti avaient dû se retirer après avoir tenu des propos sexistes et homophobes. Enfin, c'est un séisme sans précédent pour le chef du Parti québécois (PQ) André Boisclair qui, non seulement n'a pas réussi à conduire son parti au pouvoir, mais n'est pas non plus en mesure de former l'opposition officielle à la Chambre. Le projet souverainiste n'a pas attiré les Québécois et André Boisclair n'a pas réussi à faire naître la sympathie des électeurs envers sa personne. Le leadership politique d'André Boisclair, déjà fragilisé par sa participation à une parodie télévisée de Brokeback Moutain, est plus que jamais précaire et la refonte de son parti semble inévitable. |
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