29/03/2007 Le nouveau chef de l'Église catholique italienne, Mgr Angelo Bagnasco, l'avait promis voici trois jours (lire Quotidien du 27 mars). Sitôt dit, sitôt fait! La Conférence épiscopale italienne (CEI) a diffusé hier, mercredi 28 mars, le document synthétisant la position officielle de l'Église sur le Dico, le projet de loi du gouvernement de Romano Prodi reconnaissant le concubinage homosexuel et hétérosexuel. Et ce document oblige les politiques italiens à choisir entre la loyauté à l'État ou l'obéissance à l'Église catholique. «La légalisation des unions de fait est a priori une proposition inacceptable et dangereuse sur le plan social et éducatif car elle aurait des effets néfastes sur la famille en ôtant au pacte matrimonial son unicité qui justifie les droit inaliénables des conjoints», lit-on dans le document. «Un problème encore plus grave» serait, selon la CEI, «la légalisation des unions entre personnes de même sexe, qui nierait une différence sexuelle infranchissable». Sur ces sujets, le parlementaire catholique a donc le «devoir moral d'exprimer, très clairement et publiquement, son désaccord et de voter contre tous projets de loi reconnaissant les unions homos». Les réactions politiques à cet énième diktat signé par la CEI suivent le schéma habituel: si l'opposition de centre droit applaudit et «remercie les évêques», le centre gauche, à quelques exceptions près, dénonce l'ingérence de l'Église dans les affaires de l'État italien. |
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