30/10/2012 Le kiss-in contre l'homophobie revient le 15 novembre, sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris. Homos, bi, hétéros, tout le monde est attendu pour défendre l'égalité des droits. Arthur Vauthier, coordinateur de l'événement, rappelle la philosophie de ce rassemblement. Les bisous seraient-ils la meilleure arme des pro-mariage pour tous? Après le désormais célèbre «baiser de Marseille» et l'intervention des Dur-e-s à Queer lors de la réunion d'Alliance Vita à Nantes, les kiss-in contre l'homophobie font leur come-back. Prochaine édition devant l'Hotel de Ville de Paris, le 15 novembre. Comme les rendez-vous précédents, ce kiss-in se veut avant tout pacifique. «Il ne s'agit pas d'une contre-manifestation en faveur du projet de loi pour le mariage et l'adoption pour tous. L'idée est de réinvestir l'espace public, pour qu'un autre message puisse exister» explique Arthur Vauthier, coordinateur de l'évènement. Une action complémentaire Lancées en 2009, ces kiss-in avaient connu un succès croissant, et investi plusieurs villes de France, avant de marquer le pas. «Ça avait perdu de son sens, ils étaient devenus trop fréquents» explique l'organisateur. «Le contexte actuel nous permet de redonner sa noblesse au message». La page facebook de l'évènement rappelle les règles: «Au coup de sifflet, tout le monde embrasse son ou sa partenaire, pendant cinq minutes, jusqu'au second signal, sous les yeux des passants médusés. Puis on applaudit un peu et on se disperse dans le calme.» «C'est toujours un message anti-homophobe, mais bien sûr pro-mariage, pro-adoption, pro-égalité. continue-t-il C'est un mouvement complémentaire aux événements organisés par les associations LGBT, plus revendicatives. On aimerait attirer des gens qui ne sont pas militants, et même des gens qui ne sont pas homos.» «L'égalité nous concerne tous» «Le baiser de Marseille était selon moi une belle preuve que nos revendications ne peuvent être portées sans le soutien des hétérosexuels, estime le jeune homme. C'est pourquoi, à chaque kiss-in, nous tenons à ce qu'il y ait des couples de garçons, de filles, et des couples mixtes. Il ne faut pas s'enfermer dans une logique strictement communautaire, puisque l'égalité nous concerne tous.» A quelques jours de la manifestation parisienne organisée par Civitas - que l'on attend plus virulente que les oisillons titubants d'Alliance Vita, ce mouvement citoyen «sans banderoles, sans bannières» entend montrer que des bisous valent plus que des slogans. |
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