15/11/2012 L'association «L'autre maman» vient de voir le jour. Elle demande notamment au gouvernement la reconnaissance juridique des «mamans non biologiques» d'enfants conçus par insémination artificielle, «que rien ne protège». Un dizaine de femmes lesbiennes, se proclamant «mamans non biologiques» d'enfants conçus par insémination artificielle par donneur (IAD), viennent d’annoncer la création de l'association «L'autre maman». Elle défendra les droits des ex-compagnes des mères lesbiennes en cas de séparation. Vide juridique L'asso demande notamment au gouvernement de protéger les mamans non biologiques et les enfants issus d'IAD - effectuée dans les pays qui l’autorisent aux couples lesbiens - en cas de séparation, en les reconnaissant juridiquement. «Rien ne protège ces enfants et leurs mamans non biologiques. Tout dépend des humeurs, du bon vouloir, et ce dans les meilleurs cas, des mamans biologiques. Ces dernières se servent parfois du vide juridique pour refuser à leurs compagnes tout contact avec leurs enfants», explique «L'autre maman» dans un communiqué. Un site internet sera opérationnel fin novembre, a précisé la présidente de l'association, Nabila Zaoujal. |
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