18/12/2012 Si la possible ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes agite en ce moment les débats, ce n'est pas le cas de la GPA, qui semble elle avoir été définitivement écartée par le gouvernement. Interrogée ce matin sur iTélé, la ministre chargée de la Famille a, comme elle l'avait déjà fait en novembre dernier, assuré qu'«il n'y aurait de pas de débat sur la gestation pour autrui» (GPA) à l'occasion de l'examen du projet de loi de mariage pour tous. «François Hollande a dit très clairement qu'il était hostile à la GPA», a rappelé Dominique Bertinotti. «Aucune ambiguïté» La position du président sur le sujet est «sans aucune ambiguïté», a-t-elle poursuivi, en assurant qu'il n'y avait «aucune ambiguïté» non plus au sein du gouvernement. Et de rappeler que durant les auditions organisées préalablement à l'examen du projet de loi, la GPA n'avait «pas été revendiquée». Les associations opposées au mariage pour tous redoutent malgré tout la légalisation, à terme, de la GPA. Elles s'insurgent également contre une éventuelle légalisation prochaine de la procréation médicalement assistée (PMA), alors que François Hollande a affirmé mercredi qu'il reviendrait au Parlement de se prononcer «souverainement» sur l'introduction de cette mesure pour les couples de femmes. Le projet de loi sur le mariage pour tous doit être soumis à l'Assemblée nationale à partir du 29 janvier. |
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