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Ce soir sur Europe 1, Nicolas Martin veut être la nouvelle voix des pro-mariage | 10/01/2013 Devant le calme affichés des responsables associatifs et politiques, et le «mensonge» des opposants au projet de loi, Nicolas Martin a décidé de faire entendre sa voix dans le débat sur le mariage pour tous. Ca va chauffer ce soir sur Europe 1. Le grand forum sur le mariage pour tous, présenté par Nicolas Poincaré ce soir à 18H, en présence de Christine Boutin, Frigide Barjot, Roselyne Bachelot ou encore Joseph Macé-Scaron, devrait marquer la naissance médiatique d'une nouvelle voix en faveur du projet de loi. Et elle ne compte pas s'exprimer tranquillement: Nicolas Martin, 36 ans, a l'intention de devenir la Frigide Barjot des défenseurs de l'égalité des droits, et de «rendre coup pour coup.» «Excédé» «On en a ras-le-bol d'entendre les même bobards. Quand Christine Boutin demande un référendum, alors que tout le monde sait que ce n'est pas possible, elle ment. Pire, si elle ne ment pas, c'est de la bêtise.» Nicolas Martin ne mâche pas ses mots. L'organisateur éloquent du rassemblement devant le siège du PS rue de Solférino après la reculade de François Hollande sur la «liberté de de conscience» des maires, se dit «excédé». «Les médias généralistes invitent toujours les mêmes pasionarias, les mêmes égéries anti-mariage qui débitent des énormités auxquelles personne ne répond avec la même virulence» déplore-t-il. Entre un Nicolas Gougain «coincé par son intégrité militante et le poids de la structure associative qu'il représente», et des ministres qui ne daignent pas monter au créneau, Nicolas Martin veut rendre sa moustache visible dans l'espace médiatique pour «priver ces deux femmes - qui ne correspondent à rien - du monopole de la parole et du mensonge.» Coup de poing «J'ai le logiciel pour faire le méchant flic. S'il y a besoin d'un roquet, je serai là. Moi je mords, et je ne lâche pas.» Le journaliste, rédacteur en chef d'une émission culturelle, n'a pourtant pas le profil d'un militant acharné. Son adhésion l'année dernière à l'Association Des Familles Homoparentales (ADFH) demeure à ce jour son seul fait d'arme associatif. «Nicolas a toujours été militant dans l'âme, raconte Alexandre Urwicz, co-président de l'ADFH. Maintenant, il devient militant dans le corps. Je sais qu'il saura traduire avec ses mots et sa vigueur, l'exaspération générale.» Vigueur qu'il avait déjà su montrer à l'occasion de son discours improvisé devant Solférino. Si l'ADFH le soutient, Nicolas reste libre: «je ne suis piloté par personne et je n'en ai rien à foutre de la notoriété» Il déposera quand même les statuts d'une association «les Outragés de la République», pour ne pas «faire comme Frigide Barjot ou Xavier Bongibault» suspectés de «s'exprimer au nom d'associations inexistantes.» Ce week-end, il ira à la «manif anti-égalité» comme il l'appelle - refusant de reprendre le terme «manif pour tous» utilisé par les organisateurs - pour protester. Sûr du succès du rassemblement, le nouveau visage de l'égalité envisage des actions plus «coup de poing», sans avoir d'idée vraiment précise: «On va se prendre une déculottée dimanche, mais il faut aller à la lutte.» La «lutte» commence ce soir à 18H dans le Forum Europe1, où, présent dans le public, il réagira au débat en cours. Une tribune devrait également être publiée dans la presse avant la fin de la semaine. (Re)Voir son discours devant Solférino |
Source : Par Antoine Patinet pour Têtu.com
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