31/01/2013 La journée commence fort. Alors que l'Assemblée examinera cet après-midi le projet de loi, «400 jeunes» du collectif La Manif pour tous ont installé des banderoles dans l'ouest de Paris... MISE A JOUR 12h30: les banderoles ont été «confisquées par la police» en milieu de matinée. MISE A JOUR 12h30: En milieu de matinée, toutes les banderoles déployées sur la Seine et certaines exhibées sur le périphérique avaient été «confiquées par la police», selon Pierre Eynaud, l'organisateur de l'opération. «On espère que la police va nous permettre de récupérer nos bâches qui doivent nous servir pour des manifestations devant les préfectures le 2 février», précise ce dernier. La péniche sur laquelle quelques membres du collectif La Manif pour tous avaient embarqué des journalistes pour passer en revue les banderoles, a finalement été évacuée dans la calme par la police sur le quai de Montebello (centre de Paris). Alors que s'ouvrent aujourd'hui à l'Assemblée les débats sur le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour tous, les opposants n'abandonnent pas leurs opérations de com' à grand spectacle. Ils ont déployé ce matin des dizaines de banderoles sur les ponts de la capitale. Les photos ont fleuri sur le compte twitter de La Manif pour tous, à l'origine de cette action. «Un père et une mère c'est élémentaire», «Tous nés d'un homme et d'une femme», «Non à la filiation-fiction», «l'enfant n'est pas un droit», pouvait-on lire sur des banderoles déployées dans l'ouest de Paris, reprenant les principaux slogans des manifestations organisées depuis novembre par le collectif. Déployées par «400 jeunes» Frigide Barjot a bruyamment revendiqué l'opération, au nom de «de la liberté d'expression, de la liberté de conscience.» D'après cette dernière, chef de file des opposants, «400 jeunes» ont déployé des banderoles sur 170 ponts, au-dessus de la Seine et du périphérique. Une opération qui est en préparation depuis «dix jours». Son équipe avait même prévu un tour en péniche avec des journalistes pour passer en revue les banderoles déployées sur les ponts. Deux zodiacs de la Préfecture de police suivaient la péniche. Au pont de Grenelle, les militants ont déployé deux banderoles de 15 mètres, proclamant «pour un mariage civil» et «l'enfant n'est pas un droit». Sur un autre pont proche de la tour Eiffel, on pouvait lire: «Un papa, une maman, y a pas mieux pour un enfant». «La liberté des enfants c'est d'avoir un père et une mère, c'est la liberté d'être choyé, d'être protégé par la société et par une famille. Sa liberté c'est qu'on ne lui cache pas qui est son père ou sa mère», a déclaré au cours de la conférence de presse Béatrice Bourges, porte-parole du collectif pour l'enfant. Civitas appelle à la «prière de rue» Du côté de Civitas, cet institut proche des catholiques intégristes, on ne manque pas d'imagination non plus pour s'opposer aux débats. Ses membres ont appelé à une veillée de «prières de rue» devant le Palais Bourbon pour contester l'ouverture de l'examen du projet de loi. Son président expliquant sans sourciller que «la prière est l'arme la plus puissante contre les forces du mal» et contre ce projet de loi «contre-nature». Les députés entament cet après-midi le marathon du projet de loi, première réforme sociétale du quinquennat de François Hollande. Le débat devrait durer quinze jours et voir s'opposer frontalement majorité et opposition qui se sont déjà défiées dans la rue. Dimanche, entre 125.000 et 400.000 personnes ont défilé pour soutenir le projet tandis que le 13 janvier quelque 340.000 personnes avaient battu le pavé parisien selon la police. |
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