28/08/2007 Une décision doit être prise ce soir, mardi 28 août, à Londres, concernant l'expulsion d'une lesbienne iranienne, depuis le Royaume-Uni où elle s'était réfugiée. Pegah Emambakhsh devait être expulsée à bord d'un vol British Airways ce soir, mais la mobilisation à Londres et dans plusieurs villes européennes semble avoir stoppé temporairement ce processus. Hier, lundi 27 août, des militants des Panthères roses se sont réunis devant l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris, rue du Faubourg-St-Honoré. Durant une quinzaine de minutes, ils ont brandi des pancartes et réclamé le droit d'asile pour Pegah Emambakhsh, avant d'effectuer un die-in puis d'être dispersés par les forces de l'ordre (photo). À Rome, une centaine de personnes se sont rassemblées lors d'un sit-in devant l'ambassade britannique, à l'appel de plusieurs associations. L'Italie s'est montrée très active pour empêcher l'expulsion de Pegah Emambakhsh: «Tous les canaux diplomatiques» ont été activés, a assuré la vice-ministre des Affaires étrangères, Patrizia Sentinelli, tandis que le ministre de la Justice, Clemente Mastella, a déclaré que «l'Italie est totalement disponible» pour donner le statut de réfugiée à l'Iranienne. «Je me suis enfuie parce que je suis lesbienne, parce que j'étais amoureuse d'une autre femme et il était de plus en plus dur de nous cacher, a expliqué Pegah Emambakhsh, dans une interview au quotidien La Repubblica. Détenue dans le centre de rétention britannique de Yarls Wood depuis le 13 août, elle affirme qu'elle ne fait «que penser à la mort. Je n'ai plus d'espoir et je veux mourir car ainsi je ne retournerai pas en Iran où ce qui m'attend est bien plus horrible et douloureux que la mort». |
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