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Adoption, suite. (Politique) | 23/11/2001 Dans un entretien accordé au quotidien catholique La Croix, François Bayrou, président de l’UDF et candidat à l’élection présidentielle, explique qu’il a “aujourd'hui l'impression que la famille n'est pas aimée (…) quelle que soit sa forme, la famille doit être aidée et soutenue". Quelle que soit sa forme, certes, mais M. Bayrou se dit aussi "opposé, pour le moment, à des évolutions législatives sur le sujet" de l’adoption par des couples homosexuels. D’autre part, l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) réagit aux propos de Lionel Jospin, publié dans le même quotidien mardi 20 novembre. L’association se dit “d'accord avec le premier ministre : nos enfants aussi sont nés d'un homme et d'une femme et il n’est pas question qu’il en soit autrement” mais répond au Premier ministre sur d’autres points: “Des milliers d’enfants vivent déjà dans des familles homoparentales qui n’ont pas la possibilité d’être représentées devant l’État par l’UNAF. Cette dernière refuse à l’APGL, la seule association à représenter en France les parents gay et lesbiens, le caractère familial. C’est ainsi que des façons de vivre qui sont déjà communément pratiquées ne sont en revanche pas reconnues. N’est-ce pas au législateur à changer la définition de ce qu’est une association familiale pour tenir compte de la pluralité des modèles familiaux contemporains?” L’APGL précise aussi que “dans l'adoption, il ne s'agit pas de faire un enfant mais d'apporter à un enfant privé de famille des parents prêts à s'engager. L'adoption n'est pas une donnée naturelle, c'est une donnée juridique et sociale, donc elle n'est pas tributaire de la nature”. |
Source : Judith Silberfeld pour Têtu
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