11/09/2007 Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les États-Unis et l'Union européenne ont signé le 26 juillet dernier un nouvel accord qui va permettre au ministère américain de la Sécurité intérieure d'obtenir des informations relatives «à la santé ou à la vie sexuelle» des passagers européens qui se rendront aux États-Unis. Dans une lettre adressée au président du conseil de l'Union européenne, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure a donné quelques précisions sur ces «données sensibles», qui vont bien au-delà du dossier passager classique. Elles ne seront pas utilisées par les autorités américaines «sauf dans des cas exceptionnels, lorsque des vies sont en jeu». Parmi ces «données sensibles» figurent, outre l'orientation sexuelle, «l'origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques et l'appartenance à un syndicat». On peut s'interroger s'il n'y a pas là une atteinte aux libertés individuelles et au respect de la vie privée… Selon le Washington Post (qui a publié un article ayant suscité une polémique aux États-Unis, mais pas en Europe), l'orientation sexuelle des passagers pourrait être connue à partir d'indices, par exemple, lorsque deux hommes ou deux femmes réservent un lit double. http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2007/07/27/AR2007072700159.html |
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