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État des lieux de l'InVS. (Sida) | 27/11/2001 Dans un rapport intitulé “Sida, VIH et MST: État des lieux des données en 2001”, l'Institut de Veille Sanitaire (InVS) revient sur l’enquête réalisée en 2000 dans les établissements gays parisiens, confirmant "un niveau de prise de risques élevé": en effet, “30% des répondants ayant des partenaires occasionnels pratiquent la pénétration anale non protégée. Par ailleurs, 70% des répondants séropositifs pour le VIH qui fréquentent régulièrement les sex clubs, backrooms et vidéoclubs ont des rapports non protégés avec des partenaires occasionnels”. Par ailleurs, “le nombre de cas de syphilis a brutalement augmenté en 2000 à Paris, chez les homosexuels masculins, dont la moitié étaient séropositifs pour le VIH”. Selon l’InVS, “le nombre de nouveaux cas de Sida ne diminue plus depuis 1998. Plus des trois-quarts des cas de sida diagnostiqués au premier semestre 2001 auraient sans doute pu être retardés ou évités si les personnes avaient bénéficié d’un dépistage du VIH ou si se sachant séropositives elles avaient bénéficié d’une prise en charge thérapeutique”. Télécharger le rapport: http://www.invs.sante.fr/ |
Source : Judith Silberfeld pour Têtu
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