A un mois des élections législatives, le Premier ministre néerlandais Wim Kok a présenté hier, mardi 16 avril, sa démission et celle de son gouvernement, à qui les gays et les lesbiennes néerlandais doivent la loi sur le mariage homosexuel. Cette démission intervient une semaine à peine après la publication d'un rapport officiel selon lequel les dirigeants néerlandais seraient partiellement responsables des massacres de l'enclave bosniaque de Srebrenica en 1995. Plus de 7.500 Musulmans de Bosnie ont été portés disparus et présumés exécutés après la prise de cette enclave par les forces serbes de Bosnie le 11 juillet 1995. Le rapport officiel de l'Institut néerlandais de documentation sur la guerre (NIOD) sur la chute de Srebrenica, à l'origine de la démission du gouvernement, met en cause les hommes politiques accusés d'avoir envoyé les soldats néerlandais dans une "mission impossible" (avec AFP).