27/09/2007 Le tribunal de grande instance de Bonanjo-Douala a rejeté, lundi, la procédure d'Habeas Corpus que Me Alice Nkom avait lancée pour obtenir la libération inconditionnelle de six homosexuels présumés incarcérés depuis le 25 juillet à la prison de New-Bell (lire Quotidien du 3 août). La juge Ekambi a estimé que «les arguments de droit développés par leur avocate [n'étaient] pas suffisants», rapporte Alternatives-Cameroun. Les membres de cette association de défense des droits des homos se sont dit «indignés par cette décision prise au mépris de la loi, et en l'absence» de Me Nkom, qui a fait appel de la décision et fait une demande de mise en liberté provisoire. Le Centre LGBT Paris Ile-de-France demande aujourd'hui, le 27 septembre, «aux organisations de défense des droits humains, également aux institutions françaises, européennes, aux Nations Unies, d'intercéder dans les plus brefs délais auprès des autorités camerounaises afin d'exiger la libération immédiate des personnes arrêtées arbitrairement pour raison d'homosexualité». Une requête qui concerne également trois homos présumés arrêtés le 30 août à Douala —qui doivent comparaître le 7 novembre prochain— et deux prétendus gays appréhendés à Yaoundé. |
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