05/10/2007 Les associations LGBT font appel à un soutien international, en particulier de la part de la France, pour mener des actions contre l'article 204 du Code Pénal nicaraguayen. Celui-ci criminalise les relations sexuelles entre personnes adultes et consentantes du même sexe: «Quiconque induit, promeut, fait la publicité pour, ou s'adonne à de scandaleuses pratiques sexuelles entre personnes du même sexe commet le crime de sodomie et est passible de 1 à 3 ans d'emprisonnement», est-il écrit. Si d'après Amnesty International, personne n'a été poursuivi, l'article reste cependant suffisamment vague pour permettre de poursuivre des individus faisant campagne pour les droits des personnes LGBT ou les informant sur la prévention. Le Nicaragua a pourtant souscrit en 1980 au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), ce qui implique la protection de la vie privée, contre les discriminations. Amnesty International, dans son rapport 2007, relevait tout de même que le président Eduardo Montealegre, battu depuis aux dernières élections, avait tenu des propos homophobes et ordonné l'établissement d'une liste de tous les membres de son gouvernement «soupçonnés» d'être homosexuels, dans le but de les démettre de leurs fonctions avant la fin de son mandat en janvier 2007. |
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