14/11/2013 Pour le président du groupe socialiste au Sénat et maire de Dijon, les «croyances» de certain.e.s élu.e.s auraient pu être prises en compte. Si le sénateur de Côte-d'Or François Rebsamen a défendu l'idée d'un front républicain face à la montée du racisme, il s'est par ailleurs fait le chantre d'une brèche dans l'application de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Interviewé par Ruth Elkrief sur BFMTV ce mercredi 13 novembre, le président du groupe socialiste au Sénat a estimé qu'une «clause de conscience» aurait pu être votée par les parlementaires. «François Rebsamen: On respecte les lois quand elles sont votées, ce sont des lois qui sont les lois de la République, ce sont les lois de tous. Même si on ne les aime pas, on les applique. On pouvait à la rigueur comprendre la difficulté pour certains, en raison de leur foi, de leurs croyances, sur le mariage pour tous, on pouvait aller jusque là, jusqu'à une clause de conscience (…). Ruth Elkrief: La clause de conscience a été refusée. François Rebsamen: Certains l'avaient évoquée. On pouvait comprendre que certains fassent appel à cela sur un sujet de cette importance.» |
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