Non-respect des prescriptions médicales en prison, selon “Act Up-Paris”.
13/12/2001
Act Up-Paris s’est mobilisée pour deux détenus à qui l’Administration Pénitentiaire refusait de l’eau minérale, pourtant prescrite par un médecin. Les deux détenus, dont l’un est séropositif, s’étaient mis en grève de la faim. Act Up-Paris a alerté l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), la Direction générale de la santé (DGS) et l’Administration pénitentiaire (A.P) pour “que ces détenus se voient appliquer le droit minimal au respect d’une prescription”, explique l’association, pour qui la principale cause de dysfonctionnements, “renvoi des responsabilités d’une administration à l’autre”, est “intolérable”. “Forcer un détenu malade du sida à se mettre en grève de la faim est criminel,” ajoute l’association, qui “exige que l’on cesse de mettre en jeu la vie des malades détenus” et réclame la “non-incarcération des personnes atteintes de pathologies graves, le respect immédiat des prescriptions médicales en prison et le respec! t du droit à être soigné dignement”.
Act Up-Paris sur la toile: http://www.actupp.org