13/12/2001 À l’occasion de la conférence sur le sida en Afrique, qui se tient à Ouagadougou au Burkina Faso jusqu’au 13 décembre, deux nouvelles études scientifiques sont venues conforter mardi les partisans de la fourniture de traitements antirétroviraux (ARV) pour combattre le sida en Afrique, démontrant selon leurs promoteurs "l'efficacité" et la "faisabilité" des trithérapies sur le continent. Ces études, menées par l'Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS) avec les programmes d'accès aux ARV en Côte d'Ivoire et au Sénégal, montrent une progression spectaculaire du pronostic vital pour les malades traités aux ARV, mais aussi le respect des traitements, la possibilité de simplifier leur administration et l'absence de résistance du virus. "Nous ne sommes pas surpris de ces résultats, mais nous avons besoin de montrer que c'est faisable, que c'est efficace dans le contexte de programmes nationaux", a déclaré Michel Kazatchkine, de l'ANRS. "On n! ous dit que ce n'est pas faisable, pas toléré, pas efficace, qu'il n'y a pas les infrastructures. Nous démontrons en 18 mois que non. Bien sûr il n'y a pas les infrastructures pour 35 millions de personnes, mais il y en a pour commencer", a-t-il souligné. L'Afrique subsaharienne compte 70% des 33 millions de séropositifs comptablisés dans le monde par l'ONUSIDA, l'agence spécialisée des Nations Unies (avec AFP). |
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