02/01/2002 Après un été moribond sur le front du dépistage du VIH, le centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) de Nîmes sort de sa léthargie (lire Quotidien du 12 octobre). Les choses semblent en voie de rentrer dans l'ordre et même mieux. Le Conseil général du Gard avait dénoncé la convention qui permettait le fonctionnement du CDAG, encore installé dans un service de l'hôpital nîmois, limitant le fonctionnement à trois heures hebdomadaires. Après des discussions traînant en longueur, le préfet du Gard s'est finalement saisi de l'affaire en provoquant une série de réunions. Efficace puisque dans la foulée, l'Agence régionale d'hospitalisation mettait la main à la poche en signant un chèque de 150.000 F. Finalement et paradoxalement, c'est le Conseil général du Gard qui a surenchéri dans cette vente aux enchères de la santé publique. Le Département et ses partenaires peaufinent les derniers détails d'un CDAG ouvert au centre ville de Nîmes qui fo! nctionnerait 5 jours par semaine et 7 heures par jour. Après avoir dénoncé cette fameuse convention, "à la lumière d'une logique technique et comptable", indique-t-on dans l'entourage du nouveau président du Conseil général, on rectifie le tir puisque ce futur centre offrira une amplitude horaire beaucoup plus importante qu'avant. Ce changement de politique s'accompagne d'une cerise sur le gâteau: les crédits alloués aux associations de lutte contre le sida "pour financer des opérations ponctuelles" sont revues à la hausse "puisque le budget passe de 50.000 à 200.000 F", indique Christophe Bouchet, vice-président du Département, chargé de la Santé et de la solidarité. Dans le Gard, ces dispositions ont suscité des réactions aussi satisfaites qu'étonnées. |
Webmaster / Éditeur : Monclubgay.com © | Réalisation : Nichetoo.net | ||
Conditions d'utilisation |
|